Dalibougou



15 décembre 2011

À Dalibougou...

À Dalibougou, on mange, on boit, on dort, on joue, on va à l'école, on travaille…

À Dalibougou, on chante, on danse, on fait du théâtre, on joue de la musique, on fait de la photographie, on écrit, on peint, on explore la création artistique sous toutes ses formes.

À Dalibougou, on grandit...

30 novembre 2011

édition 2011 du 20 novembre à Dalibougou

Édition 2011 de la journée internationale des droits de l'enfant fêtée à Dalibougou, comme chaque année.
2 articles sur Sinjiya-ton dans la presse malienne.


16 novembre 2011

Monsieur l'Ambassadeur de France en visite à Dalibougou


Mamadou Touré présente aux visiteurs, l'exposition et le travail de Sinjiya-ton Mali 
Monsieur l'Ambassadeur de France au Mali est venu à Dalibougou samedi dernier, ainsi que le Père Jean de la paroisse catholique du quartier de Badalabougou.
C'est Sébastien Philippe, un ami de longue date de Sinjiya-ton qui les a invités à venir voir l'exposition "les yeux de la rue" 


et à visiter les maisons d'accueil des enfants.


Ci-dessus, les visiteurs sont en train de regarder le tableau des photos qui retracent la vie des enfants de Dalibougou, des photos des enfants depuis leur arrivée à Dalibougou (également de quelques anciens qui ne sont pas restés), de leurs prestations artistiques, de visiteurs illustres ou moins...
Et également, sur ce tableau sont inscrits les rôles de chacun (tâches ménagères...), les règles de Dalibougou... 
Ci-dessous, c'est le tableau de la salle de classe qui fait l'objet de l'attention de Monsieur l'Ambassadeur.



Après ces visites, ce fut un chaleureux moment au son de la batucada,

avant le passage à Dalibougou pour "l'exercice" du livre d'or. 

Mr l'Ambassadeur : "En souvenir d'une visite à Sinjiya-ton Mali le 13 novembre 2011. J'ai d'abord vu l'exposition de Photographies très évocatrices de la vie des enfants des rues. J'ai visité l'établissement et reçu un acceuil musical très sympathique. Tous mes voeux à tous et à toutes pour un avenir qui permettra à chacun de s'épanouir comme il y a droit. Bien cordialement"




Sébastien Philippe : "Félicitations aux photographes en herbe  et aux professionnels pour cette belle exposition "les yeux de la rue". Et tous mes voeux aux enfants de Dalibougou.
Mon soutien vous sera éternel.
Le Père Jean : "Une visite qui réchauffe le coeur d'un vieux "Malien" et qui redonne espoir pour l'avenir. Courage et espérance.




10 novembre 2011

Frédérique, de retour à Dalibougou 4 années plus tard...

Frédérique  Briard est journaliste.
Elle était passée à Dalibougou il y a quelques années et avait écrit un article sur Mamadou Touré et Sinjiya-ton Mali pour le journal Marianne.
Tout juste de retour de Dalibougou 4 années plus tard, elle nous livre son ressenti …

Frédérique et Batoma
"Beaucoup d'émotions pour mon retour à Dalibougou... 

J'imagine que c'est le lieu commun pour qui a eu la chance une fois dans sa vie d'y aller, puis celle d'y retourner!

C'était dimanche, tabaski!! Tout le monde la bouche et le ventre pleins, sapé comme des dieux et des déesses!

Nous avons débarqué à 6 pour l’exposition « les yeux de la rue »

J'étais ravie de revoir Mamadou, qui nous a accueilli, comme toujours, avec les enfants et tant d'amour! 

Les amis sont tombés sous le charme du lieu, des enfants, de Mamadou, qui, pièce par pièce a refait l'histoire de l'association pour ceux qui ne la connaissaient pas, avec patience, exactitude, passion.

J'ai trouvé, malgré l'excitation de la fête, un Dalibougou plein de vie mais incroyablement
comment dire... paisible, organisé, serein. 

J'avais mon avion qui partait et suis donc rentrée avant les autres, incapables de décoller de l'endroit!

Bref, malgré les expos super que j'ai faites, le plaisir de retrouver Bamako, la vie en mouvement de cette ville que j'aime temps, le moment le plus magnifique et intense pour moi a été ce bref passage à Dalibougou!!!

Un jour, si Dieu me prête vie comme ils disent, je resterai un peu plus longtemps."

8 novembre 2011

Soirée au bénéfice de Sinjiya-ton le 24 novembre à Orléans


Ci-dessous, un message de Amélie (association Kapoupacap) reçu par Sinjiya-ton il y a quelques temps...
"Nous avions rencontré les enfants de Dalibougou lors de notre séjour en Octobre Novembre 2008. 
Suite à ce voyage, nous étions restés en contact avec Mamadou, et nous souhaitions apporter notre soutien au foyer d'hébergement de Bamako, comme nous le pourrions. 
Actuellement, en formation d'éducateur spécialisé, nous souhaiterions, avec une amie, également dans cette formation, et membre actif de l'association Kapoupacap, nous rendre disponible lors de l'été 2011, afin de donner de notre temps aux enfants de Dalibougou."



Depuis, avec l'aide de quelques partenaires, le voeu d'Amélie et de Charlotte s'est réalisé et elles ont donc passé quelques semaines de leur été auprès des enfants de Dalibougou...
Elles organisent le 24 novembre prochain, une soirée au bénéfice de Sinjiya-ton.
Ci-dessous leur texte d'explication et le programme de cette soirée.
Un grand merci à elles deux !!!


"Durant l'été 2011, nous sommes parties à Bamako, capitale du Mali.
Notre projet s'est déroulé au sein du foyer de l'association Sinjiya-ton accueillant des enfants des rues des quartiers de Bamako.
Ce projet consistait en la mise en place d'un atelier "Conte et expression corporelle" avec les enfants.


Afin de vous faire partager notre expérience au sein du foyer Dalibougou, nous vous invitons à cette soirée retraçant notre projet "Culture&Co'".

"
Au programme:


- 21h30: Diffusion du court métrage


- 22h: Spectacle de danse et percussions africaines (Föliké)


- 22h30: Première partie du concert des "Roots Signal" (Reggae)


- 23h15: Diffusion du court métrage


- 23h30: Deuxième partie du concert des "Roots Signal"

Une exposition de photographies vous sera proposée tout au long de la soirée.


Fin de la soirée à 1h.


Durant cette soirée, une participation libre au profit de l'association Sinjiya-ton vous sera proposée.

Monsieur le Ministre de la Culture s'exprime dans le livre d'or de Sinjiya-ton Mali


Ci-dessous, le témoignage qu'il a laissé dans le livre d'or.


Merci à Marion de m’avoir invité à cet off des rencontres de Bamako. 
Les photos des enfants sont simplement sublimes, belles et très imaginatives et sont toutes pleines d’enseignement.
Courage et succès pour les encadreurs.
Le 3/11/11
Hamane Niane 
Ministre de la Culture 







Marion réside à Dalibougou pour 4 mois. Elle est étudiante aux Beaux Arts de Lorient (Bretagne, France).
Elle est allée à Bamako pour étudier au conservatoire des arts et métiers multimédias "Balla Fasseke Kouyate" dans le cadre d'un échange avec son école.
Il se trouve que Mamadou lui avait demandé de distribuer des flyers au conservatoire pour le vernissage de l'exposition "les yeux de la rue". 
Elle y a rencontré le Ministre de la Culture du Mali qui était de passage, et n'a pas hésité à l'inviter à venir pour l'occasion, le lendemain, à Dalibougou.
Il est venu ! 
Grande fierté pour les enfants et l'équipe de Sinjiya-ton Mali.


7 novembre 2011

Vernissage de l'exposition "les yeux de la rue"

Un beau début pour cette expositioninaugurée par Monsieur le Ministre de la Culture du Mali,
en présence de Monsieur le Directeur National adjoint à l'action culturelle,
de Madame la représentante du Ministère de la Promotion de l'Enfant, de la Femme et de la Famille,
de Monsieur le Directeur adjoint du Musée de Bamako,
et d'une centaine d'autres personnes venues de tous horizons pour assister à ce vernissage.
Les enfants de la rue sont à l'honneur à Dalibougou !!!

Les enfants de Dalibougou ont accueilli les invités au son de la Batucada... 
Étrange pour le Mali ???
Pas tant que ça quand on sait que l'été dernier, Dimitri Puissant (Ludafrik) était allé jusqu'à Dalibougou pour initier les enfants à ces rythmes brésiliens qu'ils se sont tout à fait appropriés.


Ce vernissage s'est bien sûr terminé par des petites gâteries sucrées/salées... qui font le régal des grands et des petits "enfants".

Depuis le 3 novembre, jour du vernissage, environ 200 personnes du monde de la culture et autres..., sont venues  découvrir ces photos
* L'exposition sera encore présentée sur la terrasse de la maison des garçons jusqu'au 20 novembre 2011 (journée internationale des droits de l'enfant).
Vous serez les bienvenus si vous passez à Dalibougou.


2 novembre 2011

Installation de l'exposition sur la terrasse de la maison des garçons

Mamadou, Coco, les enfants... 
Tout le monde s'y met pour accrocher l'exposition photos
"les yeux de la rue".

Demain, c'est le jour du vernissage !!! 
Tout doit être prêt pour accueillir les visiteurs.

1 novembre 2011

Exposition "les yeux de la rue" à Dalibougou


- un regard croisé de 2 photographes professionnels sur la vie des « enfants de la rue ». Ils avaient suivi Mamadou Touré pendant 6 nuits de maraudes en avril 2010.

- une collection de regards d'enfants de la rue sur leur quotidien


Pourquoi cette exposition ?
La communication de Sinjiya-ton a toujours été une communication très positive.
Des enfants qui vont bien.
Tant mieux !!!
mais le résultat est que les visiteurs de Dalibougou en oublient trop souvent d'où viennent ces enfants.

Il était temps de le rappeler, avec le plus grand respect qui est dû à ces enfants qui souffrent, 
et avec leur participation qui était tout à fait essentielle à la réussite de cette exposition.

Comment ? 
Coco Amardeil et Justin Westover, les 2 photographes professionnels, ont décidé, en concertation avec Mamadou Touré, de confier 12 appareils photos jetables à 12 enfants vivant dans la rue.
Une seule consigne : photographier quelques instants de leur quotidien.
Mamadou s’est chargé de discuter ce projet avec les enfants et de déterminer avec eux quels seraient ces futurs photographes.

Le résultat :
Coco et Justin ont été fortement impressionnés par la découverte du travail photographique réalisé par ces jeunes photographes.
Ils ont alors décidé de créer cette exposition de 16 dyptiques « les yeux de la rue » :
une photo prise par un des photographes / une photo prise par un des enfants. 

À travers cette exposition, l’association Sinjiya-ton Mali cherche à sensibiliser à la situation des enfants de la rue et également à prouver qu’il est possible, en portant un regard positif sur ces enfants et en sachant les accompagner, de changer le cours de leur vie pour qu’ils deviennent un jour des adultes responsables, bien insérés dans leur communauté.
C'est le travail réalisé au quotidien par l'association au bénéfice des"enfants de Dalibougou".

Sinjiya-ton recherche le soutien concret de chacun pour pérenniser et développer le programme de réinsertion des enfants de la rue.

tous nos remerciements à :
Coco Amardeil, Justin Westover, Fanny Marchal, Anne Chevry, Tatia Gimmig, Alioune Bâ, Drissa Keita et tous les enfants photographes : Youssouf (Baïssou), Hamidou, Aly, Youssouf (Issou), Moussa, Ibrahima, Adama, Yacouba, Amadou et les autres.

Pour les chanceux qui seront à Bamako à cette période, l'exposition "les yeux de la rue" sera visible à Dalibougou jusqu'au 20 novembre 2011 et partira ensuite pour de nouvelles aventures maliennes et françaises (nous l'espérons). Nous vous en reparlerons.
 

10 octobre 2011

Mehr a réussi son permis de conduire

Mehr (Mohamed Tangara) est très heureux. Il a son permis de conduire en poche.
Merci à Hassane Niane qui a entièrement financé cette démarche.
Hassane est membre de l'association Séko Bengaly Traoré qui a déjà soutenu Sinjiya-ton Mali à plusieurs reprises
Bravo Mehr et bonne route !!!

6 octobre 2011

Semaine de rentrée pour les enfants de Dalibougou

Au Mali, la rentrée scolaire s'est effectuée en plusieurs temps... (les photos aussi) il semblerait qu'en début de semaine prochaine, tout sera en place, pour de bon... 
Avant le grand jour, il fallait s'occuper des fournitures.

À Dalibougou, le partage et la distribution sont des choses sérieuses.
C'est le jour J et il commence par un bon petit déjeuner pour tous.
Ça y est. C'est l'heure du départ ! 


Vous souvenez-vous de ce tout petit arbre que des enfants de Dalibougou avaient planté dans leur école à l'occasion de la journée internationale des droits de l'enfant, le 20 novembre dernier ???
Mamadou et les enfants ont vérifié sa santé.  Il a bien grandit, n'est-ce pas ?

Les enfants n'apprécient pas toujours tous d'aller à l'école...
Batoma et sa copine, elles, ne boudent pas leur plaisir !!!



26 septembre 2011

Concert à Saint André des Eaux au bénéfice des enfants de Dalibougou



510€, c'est la recette du concert organisé à l'initiative de Véronique au bénéfice des enfants de Dalibougou,
Ce concert a eu lieu le 23 septembre, près de Saint Nazaire, à Saint André des Eaux.
Bravo et Merci à Véronique ainsi qu'à tous ses amis musiciens et bénévoles, pour ce concert solidaire !!!

21 septembre 2011

Coline, stagiaire de Sciences Po Lille, 7 mois à Dalibougou

Etudiante à Sciences Po Lille, j’ai effectué mon stage long de troisième année à Sinjiya-ton, chargée de la recherche de financement. Ces sept mois ont été pour moi une expérience hors du commun de découverte et d’apprentissage. Brièvement, ma tâche consistait à répertorier toutes les possibilités de financement à Bamako, et à présenter l’association à toutes les structures concernées.
Une chose est sûre, Dalibougou est un petit monde surprenant et perpétuellement en effervescence. S’y mêlent dans un joyeux brouhaha, une bonne dose de rêve, de courage et d’inattendu. Les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas. Et sans exagérer, son atmosphère presque indescriptible, a même un petit côté ‘magique’ : j’y ai laissé un bout de moi, tout en revenant grandie.
Sinjiya-ton est comme une grande famille, qui avance aussi fièrement que dignement. Elle sait rester authentique et porteuse d’espoir. Jour après jour, c’est avec une détermination doublée de réelles compétences que son équipe s’engage pour le respect des principes de non-violence, de partage et de réciprocité. Dalibougou ne cesse de s’agrandir, sans que le remarquable travail de l’association ne perde en qualité.
Ainsi, tout au long de cette aventure géniale et mouvementée, non seulement j’ai eu la chance de faire de superbes rencontres et de tisser des relations sincères, mais je suis également tombée sous le charme de ce Mali si riche et bariolé.
Avec à chaque fois une forte émotion, et aujourd’hui – je dois l’avouer - une certaine nostalgie, le film de mon aventure repasse en boucle dans mes pensées. Cela ne fait aucun doute, je garderai pour longtemps encore le souvenir des enfants de Dalibougou, qui m’ont apporté bien plus que je n’aurais pu l’espérer.   
Un immense merci à Mamadou Touré, auprès de qui j’ai tant appris. Son dévouement, sa grandeur de cœur et son talent unique avec les enfants, n’ont eu de cesse de m’impressionner. J’adresse un clin d’œil à Bintou T., Georges, Batoma, Amara, Moussa, Siem, à toute l’équipe de soutien et aux éducateurs, en souvenir des moments fabuleux passés en leur compagnie, et de l’affection que je leur porte. Sans oublier bien-sûr tous les enfants…
Enfin, dernier mot pour mes très chers « compagnons de fortune* ». Je cite bien-sûr Véro, Elise, Mary-Jo, Mounia, Sarah et tous les autres …  
* stagiaires et bénévoles croisés à Dalibougou

2 août 2011

Réussite pour Ousmane, Baba, Gaoussou et Bintou, espoir pour tous les enfants de Dalibougou !

Ousmane et Baba avec leur DEF en poche, Gaoussou et ses études d'art dramatique, Bintou embauchée dans un grand salon de coiffure à Bamako...
Leur réussite est la preuve que même un parcours de plusieurs années dans la rue n'est pas synonyme de condamnation à vie...

Sinjiya-ton met tout en oeuvre pour que les enfants et les jeunes encadrés par ses équipes, puissent devenir des adultes responsables, capables de mener leur vie comme tout un chacun...

Ousmane va maintenant continuer le lycée. Il souhaite devenir un bon comptable. 
Baba se prépare au concours d'entrée à l'Institut National des Arts (INA) section musique.
Gaoussou entame à la rentrée sa 4ème année à l'INA, section art dramatique. Il envisage également, après l'INA, d'entrer au Conservatoire National des Arts et Métiers pour devenir cadre dans le domaine des arts et de la culture au Mali.
Il souhaite toujours devenir un grand comédien.
L'exemple de la réussite de Bintou est également très important pour tous les enfants de Dalibougou.

S'identifier à celui ou celle qui a vécu la même histoire et qui réussit si bien... alors, chaque enfant peut se dire : "Pourquoi pas moi ???"

1 août 2011

6 ans après son arrivée à Dalibougou, Bintou commence sa vie professionnelle.


Arrivée en France en novembre 2010 pour un stage de 3 mois et à la demande de sa patronne, Bintou aura finalement passé 6 mois en stage de coiffure dans le salon "Farida b" à Paris.

Elle est repartie au mois de mai pour le Mali et a été, dès son arrivée, embauchée en tant que coiffeuse au sein du salon "Les caprices de Marianne" du Grand Hôtel de Bamako.
Quel chemin parcouru par cette jeune fille arrivée à Dalibougou à l'âge de 14 ans !!!
Merci à Farida  qui a donné à Bintou l'opportunité de suivre ce stage encadré dans son salon de coiffure parisien.
Merci à Nadia, sa patronne actuelle, qui l'a embauchée dans son salon du Grand Hôtel de Bamako.
Merci à Farida et à Nadia qui nous ont fait confiance, qui lui ont fait confiance, qui l'ont accueillie à bras ouverts et qui lui ont donné ainsi cette formidable chance...
Pouvoir exercer le métier qu'elle aime et pour lequel elle est tellement douée.

Vous pouvez aller consulter son blog "la coiffeuse de Dalibougou". 
Elle l'avait commencé avant d'arriver à Paris, il est un peu en panne depuis mais elle le reprendra certainement bientôt...

17 juillet 2011

Ousmane et Baba reçus au DEF

Les résultats des examens du DEF* malien au titre de l'année académique 2010-2011 viennent d'être publiés... 
Baba et Ousmane sont admis au Diplôme d'Etude Fondamentale (DEF) 2011....
Fierté à Dalibougou !!!
* équivalent du brevet des collèges 

28 juin 2011

Alex, stagiaire dans le cadre de son DUT carrières sociales, 2 mois à Dalibougou

Un petit témoignage suite à mon séjour à Dalibougou... 
Trouver les mots est parfois difficile... Tant de partage et d'émotions !!!
Je suis partie au Mali par goût personnel pour la terre africaine, si riche et humaine. Je me suis tournée vers Sinjiya-ton car il s'agit d'une structure locale, ouverte, œuvrant pour un public avec lequel je souhaite travailler à l'avenir et ayant une philosophie que je partage !
L'équipe et les enfants m'ont intégrée rapidement. Ils m'ont permis de réaliser mes objectifs de stage et de me former davantage. Le soutien et les conseils de l'équipe ont été particulièrement instructifs et m'ont permis d'avancer en tant qu'encadrante et référente pour les enfants. Ma relation avec les enfants m'a aussi beaucoup apporté... Outre l'affection réciproque, c'est aussi la découverte de problématiques liées au contexte et la recherche de solutions innovantes avec des professionnels compétents.
Durant ces deux mois, j'ai eu l'occasion d'organiser des activités liant le ludique et l'éducatif les jours de congés; de suivre certains en phase de stabilisation pour de l'alphabétisation; de faire du soutien scolaire; du sport, etc...
Cette rencontre avec les enfants a été particulièrement formatrice professionnellement et humainement.
Aujourd'hui mon credo est « retourner » vivre simplement auprès des enfants, partager ce quotidien sans routine... C'est tout à la fois, bouleversant, enrichissant et une très belle ouverture au monde ! Mon conseil : tentez l'expérience ! vous reviendrez comblé et avec ce sourire typique de là bas, qui dit « tout va bien », on avance 
« doni doni » dans le respect de l'autre, bercé par une ambiance rieuse, musicale et colorée !

Les deux photos ont été prises par Mary-jo

21 juin 2011

Mehr témoigne en direction de ses pairs de Dalibougou et d'ailleurs

Mehr s'adresse à ses pairs devant les invités de Sinjiya-ton Mali à l'occasion de la journée de l'enfant africain.
"Mesdames et Messieurs honorables invités, bonjour.
Aujourd’hui nous sommes ici dans le cadre de la célébration de la journée de l’enfant africain.
Cette journée est une date mémorable pour les enfants, parce que c’est un certain 16 juin 1978 en Afrique du Sud plus précisément à Soweto sous le régime de l’apartheid, que des milliers d’enfants furent massacrés. 
C’est en souvenir et à titre de rappel à cette date que j’aimerais faire un témoignage sur tout ce que l’association Sinjiya-ton fait pour nous, les enfants.
Pourquoi ce témoignage ? 
En effet tout est parti du moment où Sinjiya-ton voulait venir en aide à nous, les enfants. Pour cela, l’association nous a fait savoir que cette aide ne pourrait se faire sans quelques préalables, dont l’alphabétisation, en priorité.
Pour un départ,  je n’étais pas de cet avis, mais très vite les réalités de la vie m’ont rattrapées  parce que souvent, même étant en apprentissage professionnel en coupe-couture, j’avais des difficultés de communication avec les étrangers avec lesquels j’étais appelé à travailler.
C’est ainsi que j’ai compris qu’ être alphabétisé n’est pas seulement pour devenir bureaucrate, mais c’est aussi pour pouvoir mieux gérer sa vie.

Ainsi, j’invite tous mes amis enfants et jeunes et surtout ceux qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école, d’accepter d’être alphabétisés parce que ça nous aide et nous facilite l’apprentissage professionnel !!!

Mohamed Tangara dit Mehr, je suis un jeune en formation professionnelle coupe-couture et pris en charge par Sinjiya-ton Mali.
Maintenant on va écouter ensemble quelques morceaux que nous avons préparés spécialement pour vous. 
Je vous remercie."


C'est nous qui remercions Mehr pour ce témoignage si fort.