Ci-dessous, un article écrit par Frédérique Briard pour le journal Marianne (n°577, rubrique coups de coeur), à propos du travail de Mamadou Touré, président fondateur de Sinjiya-ton Mali et directeur de Dalibougou.
Toujours d'actualité...
Depuis 1997, Mamadou sillonne de nuit les quartiers de Bamako (Mali), où survivent les enfants des rues, pour leur offrir une chance de s'en sortir.
Sans commentaire, il exhibe le butin de ses tournées nocturnes: chiffons imbibés de colle, armes artisanales en bois, pointes de fer... Autant de vestiges de l'enfer que ces petits parias de la société malienne décident de lui confier pour tenter une autre vie.
Avec son association, Sinjya-ton, Mamadou a ouvert la maison de Dalibougou, qui accueille une trentaine d'enfants.
Avec éducateurs, instituteur, médecin, psychologue, il consacre sa vie à réinsérer ces gamins par la parole et l'attention. Un travail de fond mené à petite échelle, mais qui porte des fruits pour sortir de la violence de la rue.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire