Au Mali, le mois de septembre est, comme chez nous, le mois de la rentrée des classes.
À Bamako, dans le quartier de Magnambougou, 12 enfants de Dalibougou ont intégré leurs classes respectives
(au mois de septembre 2005, ils étaient 4…)
- Boubacar en 1ère année
- Séko, Bourama,Youssouf et Filany en 2ème année
- Hamsetou et Yacouba en 3ème année
- Modibo et Ousmane en 4ème année
- Baba en 6ème année
- Et Gaoussou en 9ème année
4 d'entre eux sont chefs de classe....
Bintou, quant à elle, a porté pour la première fois (elle a 14 ans) un uniforme d’écolière. Elle est entrée dans une école d’esthétique.
5 enfants non résidents de Dalibougou ont également fait leur rentrée scolaire grâce à Sinjiya ton
il s’agit de Maïmouna, Nana, Hady, Mimoun, des enfants du quartier qui bénéficient également du soutien scolaire mis en place par les éducateurs de la maison dans la salle de classe de Dalibougou,
et de Sékou qui lui, vit dans un autre quartier de Bamako.
apprentissage :
Les autres enfants résidents permanents et stables de la maison sont maintenant tous en apprentissage couture chez des artisans du quartier, en attendant que nous puissions leur ouvrir un atelier « maison » qui leur permettra de travailler dans des conditions mieux adaptées à leur jeune âge (14/15 ans).
Il s’agit de Mohamed, Modibo, Salif et Moussa
encadrement :
4 éducateurs épaulent désormais Mamadou Toure auprès des enfants et récemment, une nouvelle infirmière est venue renforcer cette équipe (nous avons dû nous séparer de l'ancienne).
Un jeune médecin bénévole passe très régulièrement.
Après leur passage à Dalibougou, ....
le chanteur de reggae Tiken Jah Fakoly au printemps dernier avait permis l'enregistrement d'un cd par les enfants. Il est en passe d'être terminé. Il a également accepté de participer à un concert au profit de Sinjiya ton.
La semaine dernière, c’était au tour du Capitaine de l’équipe de foot du RC Lens, l’international malien Seydou Keita, de faire le bonheur des enfants par sa venue.
Il leur a promis de devenir un Ambassadeur itinérant de leur cause.
Nadine Marchal (Lyon), artiste plasticienne et musicienne, avait demandé aux enfants, durant son séjour, de dessiner leur première rencontre avec la maison. À partir de ce dessin, elle a fait imprimer une carte (carte de vœux ou autre), ainsi que des tee shirts qui seront vendus au profit de Sinjiya ton.
Stanislas Pierrel, musicien, et Nadine, ont également animé un atelier musical.
Emma Hernandez, jeune photographe diplômée de l’école des Gobelins, a réalisé un reportage sur les enfants de Dalibougou et prépare une exposition à Paris.
L’association les cocottes en papier (Emma Hernandez, Catherine Gabillon et Stéphanie Pavard), partenaire de la première heure qui a financé en grande partie l’installation de la première maison des garçons, travaille à l'organisation d'un concert, courant 2007, au profit de Sinjiya ton. (Nous vous en reparlerons).
Fanta Sangare (association des femmes relais de Bobigny) a organisé cet été, un atelier « bogolan », des cours de français, et des soirées Fables de la Fontaine (lecture et traduction en bambara).
Elle initie une collaboration entre Sinjiya ton et la ville de Bobigny.
Camille le Chatelier, jeune étudiante y a passé 2 semaines. elle a renforcé l'équipe de soutien scolaire et a monté une petite pièce de théatre avec les enfants, pièce qu'ils ont jouée devant les familles du quartier.
Ils ont passé du temps à dalibougou et ont tous pris la mesure de ce qui se passait dans cette maison.
Les enfants ont apprécié leur passage et nous savons à quel point il a été important et bénéfique pour eux, sans parler du soutien tellement précieux qu'ils continuent à leur manifester après leur passage
D’autres artistes nous aident
Pippo Lionni, graphiste, a créé l’identité visuelle de Sinjiya ton France et continue sa collaboration sur les déclinaisons de la papeterie.
Bastien Morin et Cécile Philibert, graphistes, nous ont fait profiter d’une impression en amalgame pour la fabrication gratuite de nos cartes de visite et de correspondance
Anne Chevry et Jean-François Gautier, graphistes, ainsi que Rainer Hartleïn, informaticien, préparent notre site internet.
Nous les remercions tous pour ce bénévolat indispensable à notre communication pour laquelle nous ne pouvons nous permettre de dépenser un euro.