Étudiants en Médecine à la faculté de Paris Ile-de-France Ouest, nous avions décidé trois amis et moi de nous rendre à l’étranger pour valider notre dernier stage d’externat avant la reprise en tant qu’interne. Notre choix s’est rapidement porté sur le Mali car l’un de nous avait déjà l’expérience de ce pays. Même si prendre contact avec l’hôpital du point G ne fut pas évident nous avons eu moins de problème avec le logement. En effet, grâce à des connaissances familiales nous avons découvert l’association Sinjiya-ton et Dalibougou.
Même si le trajet pour l’hôpital semblait délicat, l’idée de se loger au Mali dans un cadre solidaire qui plus est en contact direct avec des enfants et du personnel malien semblait plus que séduisante.
C’était donc avec une grande impatience que nous embarquions début Juillet 2007 pour Bamako. Nous avions du économiser un peu avant le départ puisque nous financions le voyage seuls.
Sur le plan médical pas grand-choses à dire si ce n’est que ce fut un stage enrichissant sur le plan humain mais triste et frustrant la plupart du temps du fait du manque de moyen.
A l’opposé, Dalibougou était devenu notre «maison » à nous aussi. Après un très rapide temps d’adaptation avec les enfants, ce n’était que bonheur, échange à travers des jeux (dont un match de foot au stade du quartier qui restera dans ma mémoire pour longtemps !!) et repos.
Mamadou, l’initiateur de ce projet de vie, était un véritable sage méritant notre plus grand respect et les sorties nocturnes auxquelles nous avons eu la chance de pouvoir participer une grande claque émotionnelle… Les éducateurs étaient présents et à l’écoute des enfants, nous mangions diverses spécialités africaines et même l’appel de 5 heures du matin en provenance du minaret nous était devenu familier !!
Nous étions tellement bien à Dalibougou que nous passions souvent l’après-midi sur place à nous reposer et à jouer avec les enfants. Leur réussite scolaire ou professionnelle est étroitement liée à cette structure qu’est Dalibougou, véritable lieu de sécurité pour ces enfants.
Après un petit tour dans le pays et un retour à Bamako début Septembre, c’est donc avec tristesse que nous sommes partis de Dalibougou. Depuis mon retour en France, une seule idée me vient à l’esprit quand je repense à cette aventure malienne... vivement un deuxième séjour à Dalibougou !
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