Je suis partie sans rien en tête, avec juste l’envie de découvrir le Mali et les Maliens. Et ce au travers d’une association locale, qui travaille pour les enfants.
Sinjiya-Ton m’a alors été présentée et le concept m’a tout de suite plu. Un travail consciencieux, une gestion financière transparente, des employés maliens déclarés et des enfants suivis quelques soient les difficultés rencontrées.
J’ai passé 5 mois à Dalibougou, en tant qu’ostéopathe, mais avant tout avec l’envie de simplement pouvoir me rendre utile.
L’expérience a été riche.
Vivre au cœur d’une telle structure permet vraiment de comprendre le fonctionnement de l’association et la réalité du problème des enfants de la rue. Il y a tellement de choses à prendre en compte… Sinjiya s’efforce de penser à tout, de ne rien négliger. De la formation du personnel au bien-être des enfants, tout cela dans une atmosphère paisible. Le concept de non-violence est tout à fait audacieux et montre en partie la haute qualité du travail social accompli. Ces quelques enfants qui ont la chance d’avoir été pris en charge par Mamadou ont toutes les cartes en mains pour pouvoir s’en sortir. Le chemin est long depuis les premiers jours d’adaptation jusqu’à la stabilisation. Mais l’équipe éducative aide les jeunes à retrouver une enfance normale avec des repas réguliers et équilibrés, le retour à l’école, toutes les activités ludiques et surtout le dialogue et l’écoute.
Mes journées se remplissaient de séances d’ostéopathie, d’accompagnement scolaire, d’activités et de discussions avec cours de Bamanakan en prime!
Les maraudes dans les rues de Bamako avec Mamadou permettent de comprendre d’où viennent les enfants, et de se rendre compte du chemin alors parcouru au sein de l’association.
Les responsables éducatifs nous ont aussi aidé à visiter les autres structures sociales de Bamako, intéressant et flippant…
Tout le monde m’a accueilli à sa manière et la relation avec les enfants et le personnel s’est très bien passée.
Maintenant de retour en France j’ai décidé de soutenir Sinjiya, et je suis sûre de la façon dont cet argent sera utilisé. Les enfants me manquent beaucoup et j’espère pouvoir bientôt les revoir. Bravo à Mamadou pour son engagement auprès de ces enfants et le travail colossal accompli. Merci à Marie-Ange et Bruno pour la pertinence et l’éthique avec lesquelles ils s’occupent de tout cela. Et un merci particulier également à Coach Moussa, George, Zumana, Tonon Amara et Bintou Koné qui se sont si bien occupés de nous.
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