Dalibougou



6 juin 2017

L'IAM et ses étudiants, solidaires au long cours des enfants de Dalibougou

Pour la troisième année consécutive, les étudiants de l’Institut Africain de Management (IAM) manifestent leur solidarité envers les enfants de Dalibougou, à travers une journée de restitution pour le compte du projet
«Amnesty Social Challenge», initié par la direction de leur école.
Pour cet événement, la cour de Sinjiya-so (la maison des enfants) était pleine...



L’édition de cette année s'est tenue le 20 mai dernier, à Dalibougou en présence de Madame Oumou Sam (assistante du service de professionnalisation de l’IAM), qui représentait la direction de l’école.

Au menu de cette matinée :
- discours,

- prestations artistiques des jeunes de Dalibougou,

- remise des dons (produits alimentaires, produits d’hygiène, matériel de cuisine, matériel didactique et fournitures scolaires),

et un bon déjeuner pour tous.


Merci à Tidiani, Rokiatou, Aminata, Oumou, Oumar, Amra, Souleymane, Djéneba, Lalla, Bassirou, Fanta et leur capitaine d'équipe, Sira,
nos 12 étudiants solidaires pour cette année 2016 !
Merci à Madame Oumou Sam, responsable du projet «Amnesty Social Challenge» 
Merci à la Direction de l’IAM !
 Vivement la prochaine édition !!!



5 juin 2017

Du bon temps pour Batoma en attendant son rendez-vous médical de vendredi...

Batoma passe quelques jours chez Odile, vice présidente de Espoir pour un enfant Hérault.
Mercredi, elle retrouvera Annie et Jean (Coco pour les intimes :))
Rendez-vous à l'hôpital vendredi.
Suite à ce rendez-vous et sans avis médical contraire, elle devrait reprendre le chemin de l'école  jusqu'aux prochaines vacances.
En attendant, ce sont de bons moments partagés...

Merci Odile pour cette belle journée !!!


2 juin 2017

Article paru dans le Journal du Mali du 1er juin : Sinjiya-ton, le refuge des enfants de la rue


Après une visite sur place, un moment partagé avec Mamadou Touré, l'équipe de Sinjiya-ton Mali et les enfants de Dalibougou,
le journal du Mali nous invite 
à lire cet article paru le 1er juin :



Après une forte pluie, dans la cour de Sinjiya-so, la maison des enfants.
Merci à Boubacar Sidiki et au Journal du Mali,  pour cet article illustrant si bien le travail de Sinjiya-ton

Dans ce même papier, deux autres articles sur ce sujet si important qu'est la prise en compte et la protection de ces enfants si vulnérables :
Ainsi que

29 mai 2017

Vidéo de Sinjiya-ton contre l'exploitation sexuelle des enfants au Mali

Une autre facette du travail de Sinjiya-ton !!!

Dans cette vidéo, Sinjiya-ton Mali présente 

son travail de théâtre de rue 
comme moyen de sensibilisation à la lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants au Mali.


Vous y retrouverez Mamadou Touré en chef d’orchestre de ce travail, 
les enfants de Dalibougou, de si bon comédiens, 
et des témoignages d’acteurs de la protection de l’enfance au Mali, ainsi que de la société civile malienne.

Pour démarrer la vidéo, cliquez sur le lien ci-dessous :

L'exploitation sexuelle des enfants au Mali

Bonne découverte !

Djénéba, Kadiatou, deux petites nouvelles à Dalibougou.

Djénéba, 9 ans et Kadiatou, 10 ans, ont été accueillies à Dalibougou il y a quelques mois.
Depuis leur arrivée, toutes les deux ont trouvé leurs marques au sein de la grande famille, auprès de leurs nouveaux frères et soeurs, et de l'équipe qui prend soin d'elles au quotidien.
Djénéba fait aujourd'hui partie de l'effectif de "l'école maison". 
Cette passerelle lui permettra d'intégrer l'école du quartier en classe de 4ème année (CM1), à la rentrée prochaine.
Kadiatou, quant à elle, est en CM1 cette année et a pu intégrer l'école du quartier, dès son arrivée.

Deux histoires de vie avec un début difficile, mais à Dalibougou, elles seront protégées 
et ces deux petites filles pourront enfin grandir sereinement !!!

25 mai 2017

Batoma, de 2012 à 2017 entre Mali et France.


Un bel exemple de partenariat durable entre plusieurs associations :
Espoir pour un enfant Hérault,
Sinjiya-ton Mali et Sinjiya-ton France.

Rappelons qu'une véritable prise en charge des enfants nécessite un engagement sur le long terme...

Si vous voulez en savoir plus sur Batoma, 
sur son parcours de santé qui l'a amenée à vivre entre Mali et France depuis plus de 5 ans, 
vous pouvez cliquer sur les liens ci-après et vous y trouverez tous les articles qui ont été mis sur ce blog depuis son arrivée à Montpellier au mois d'octobre 2012.
Derniers conseils de Mamadou à Batoma avant son départ pour la France (2012)
Batoma boucle ses valises avant son départ pour la France (2017)

Octobre 2012 : 
Batoma de Bamako à Montpellier
Janvier 2013 : Des nouvelles de Batoma
Mars 2013 : Batoma bientôt à Dalibougou
Avril 2013 : Batoma de retour à Bamako
Novembre 2013 : Batoma : le retour 
Promenade en bord de mer pour Batoma
Décembre 2013 : Bonnes nouvelles de Batoma
Janvier 2014 : Quelle déception !!!
Nouveau protocole pour soigner la jambe de Batoma
Mars 2014 : Batoma découvre la neige
Mai 2014 : Batoma travaille très bien à l'école !!!
Mamadou et Fatou en visite (entre autre dans la famille d'accueil de Batoma)
Septembre 2014 : Bamako Montpellier, c'est la rentrée pour Batoma aussi
Janvier 2015 : Sinjiya-ton Mali, Sinjiya-ton France, nous sommes Charlie (Batoma aussi...)
Mai 2015 : Batoma, la guérison
Mai 2017 : Batoma de retour à Montpellier après 2 années à Dalibougou

Meilleure santé Batoma !!!

Batoma de retour à Montpellier après 2 années à Dalibougou

Après deux années passées à Dalibougou depuis son retour de Montpellier, écolière plutôt brillante (toujours 1ère de sa classe),
Batoma était en attente d'y repartir car sa jambe montrait, depuis quelques temps, des signes réclamant des soins spécifiques.
Grace à Espoir pour un enfant, c'est chose faite !
Rendez-vous pris le 9 juin à l'hôpital, à Montpellier, avec le dermatologue qui l'avait si bien traitée.
Annie et Jean, étaient à l'aéroport pour l'accueillir, ainsi que Odile, vice présidente de Espoir pour un enfant.

Andrelyne et Jean-Marc Vernet Bel, première famille d'accueil de Batoma en 2012
Annie et Jean Laforge, famille d'accueil de Batoma jusqu'en 2015
Un grand merci aux 2 familles qui ont accueillie Batoma avec tellement de bienveillance... et qui continuent à être si proches d'elle !
Un grand merci à Espoir pour un enfant sans qui rien n'aurait été possible !
Quelle belle solidarité !!!

24 mai 2017

Batoma, nouveau départ pour Montpellier pour de nouveaux soins.

Batoma (Awa), en voiture, prête pour partir vers l'aéroport de Bamako... 
Nouveau départ pour la France.
Demain matin, grace à l'association Espoir pour un enfant, elle retrouvera Montpellier où elle est attendue avec impatience ! 
Dès la semaine prochaine, reprise des soins.


Bon voyage Batoma !!!
Merci à tous ceux qui vont l'accueillir à nouveau et s'occuper d'elle.

21 mai 2017

Sinjiya-ton à nouveau invitée dans l'émission "Le Grand Déballage"

L'exploitation sexuelle des enfants au Mali
était le thème du "Grand Déballage" du samedi 20 mai sur Africable.
Mamadou Touré était invité, cette fois, pour y parler du travail de Sinjiya-ton Mali sur ce thème si essentiel.
Comme pour l'émission de la semaine dernière, 
consacrée aux enfants de la rue, 
nous attendons la copie et ne manquerons pas de la partager avec vous.
En attendant, en voici quelques photos 

13 mai 2017

Sinjiya-ton à l'honneur dans l'émission "Le Grand Déballage"

Le 13 mai, sur la chaine Africable
les enfants de la rue et ceux de Dalibougou étaient à l'honneur.
Mamadou Touré était invité par la chaine afin de parler de la condition des enfants de la rue de Bamako et du travail de Sinjiya-ton au Mali.


Nous espérons avoir bientôt un lien pour visionner cette émission.

29 mars 2017

Les marionnettes géantes de la Compagnie Nama s'invitent à Dalibougou !

ont offert un magnifique spectacle aux enfants et jeunes de Dalibougou, ainsi qu'à ceux du quartier de Magnambougou.
A travers le chant, la danse, la musique et les contes et légendes du terroir, 
les artistes ont laissé les marionnettes et les masques conquérir le public massivement présent. 



La journée avait commencé par l'installation dans la rue,

sans oublier les djembés et la kora...

Quelques photos de ce beau spectacle !


Pour leur plus grande joie, quelques enfants ont pu apprendre à manipuler ces petits personnages !

BRAVO à la compagnie NAMA !!!
MERCI pour cette belle journée !!!
et bonne tournée à YALA 
pour le plus grand plaisir des enfants... mais pas seulement...



27 mars 2017

Juliette, 17 ans, une semaine de stage à Dalibougou

Juliette a 17 ans.
Elle est étudiante à l'École Internationale Américaine de Bamako.
Elle a choisi de faire son stage à Dalibougou.
En début d'année, l'équipe de Sinjiya-ton l'a donc accueillie.

Juliette avait envie de partager son expérience. 
Elle nous a envoyé le courrier ci-dessous.

" Pour mon stage, j’ai choisi  de  passer la semaine dans un centre pour enfants créé par une association appelée Sinjiya-ton Mali. Leur objectif est de réinsérer les enfants sans-abri, ou même les enfants venant de milieux instables dans notre société. Cette association fait en sorte que les enfants ont tout ce qu’il faut pour bien grandir. En passant par les vêtements, la nourriture, les effets scolaires, et les soins également, les enfants sont entre de très bonnes mains. 
Les jeunes du centre  reçoivent également  une bonne éducation ou des formations professionnelles afin d'assurer leur avenir.
Cette organisation est extrêmement importante pour les enfants de la rue abandonnés par tout le monde, y compris leurs propres familles. Sinjiya-ton Mali donne aux enfants une deuxième chance dans la vie, ils leur permettent de vivre une vie normale et en toute sécurité. 
L’association leur redonne également une enfance : cette chose si précieuse qu'ils n’ont jamais connue ou avaient perdue dans les rues. Ils retracent également certaines des familles des enfants et travaillent à rétablir le contact avec eux.
Ma semaine avec eux m’a complètement ouvert les yeux. Je me suis aperçu de la chance que j’avais  d’être née de parents qui étaient en mesure de prendre soin de moi correctement et de recevoir une bonne éducation. J'ai eu la chance de parler à quelques-uns des enfants au centre, et je me suis rappelé que la vie est extrêmement difficile quand vous êtes jeune et sans-abri. Les enfants dans les rues sont complètement isolés et doivent se battre tous les jours pour survivre. Beaucoup de jeunes filles doivent même avoir recourt à la prostitution pour manger. 
Aucun enfant ne devrait avoir à subir ça.
Travailler au centre était un défi, principalement en raison de la barrière linguistique. La plupart du temps, les gens du centre s’exprimaient en Bambara. Ne comprenant et parlant   aucunement Bambara, enseigner et expliquer clairement les tâches que je souhaitais qu’ils accomplissent n’était pas simple. De plus, je ne suis en aucun cas une enseignante expérimentée. Je n'ai travaillé qu’avec quelques enfants à AISB. Ces enfants du centre sont complètement différents. Ce sont des enfants qui, pour la plupart, n’ont pas reçu une éducation de qualité avant aujourd’hui et ne sont pas habitués à  rester dans une salle de classe pendant une longue période de temps à écouter un enseignant.
Les distractions étaient partout et les amener à prêter attention était un véritable défi. 
Cependant, je ne changerais rien. 
Ce stage m'a permis de pratiquer  mes méthodes d’adaptation à différents types de personnes. De plus, ces jeunes étaient très attachants avec leurs personnalités colorées et leur dynamisme contagieux.  Avec les jeunes, avec qui j’ai passé le plus clair de mon temps la semaine dernière, j’ai trouvé  de nombreuses techniques pour les faire participer et je  soupçonne  que nous avons tous apprécié notre temps les uns avec les autres. Je suis reconnaissante d’avoir eu la chance de passer du temps avec ces personnes. J'ai rencontré tant de personnes merveilleuses et je me suis aperçu que même si tant de choses nous séparent, nous sommes tous humains et nous étions quand même  capables de communiquer ensembles  par des sourires, des contacts physiques, et de petites phrases. 
J’ai vécu comme eux pendant une semaine, je mangeais, discutais, allais en classe avec les enfants et j’ai même dormi dans leur chambre! Ce fut un bel échange grâce auquel j’ai réussi à en apprendre davantage sur la façon dont les maliens vivent et ils ont aussi pu en apprendre un peu sur moi et d’où je viens.
Bien sûr, mon but en allant au centre était  d’enseigner et aider les enfants, mais en toute honnêteté, je crois que j’ai appris tout autant qu'eux. J’ai choisi d'aller travailler à Sinjiya-ton Mali parce que j’ai vu son potentiel et le véritable amour que les surveillants, le professeur et tous les autres incroyables individus qui travaillent au centre portent aux enfants. Dans ce quartier, tout le monde est accueilli dans le centre à tout moment. Dans la salle informatique, dans la cour, pendant les repas, aux séances de sport, même au cours de notre activité de peinture, les petits garçons du quartier nous ont rejoints et ont été autorisés à participer.  Une atmosphère merveilleuse y règne et ils sont toujours disponibles pour s’aider les uns les autres. Ces gens vivent tous ensemble, telle une grande famille. Je me sens chanceuse d'avoir fait partie de cette communauté pendant une courte semaine. 
Je pourrais écrire tellement plus, mais je vous conseille vivement de visiter leur site Web pour en apprendre davantage sur l'association. En outre, les donations sont les bienvenues. Le fondateur et les éducateurs qui travaillent si fort au centre font du mieux qu'ils peuvent, cependant ils manquent de fonds.
 Mon stage n'a pas été facile du tout. Je suis sortie de ma zone de confort. Cependant, cette expérience représentait un beau défi et je suis contente de l’avoir surmonté. Je vais quitter le Mali avec des souvenirs qui dureront toute une vie et j’ai bien l'intention de les visiter à nouveau à l'avenir. Je tiens  à remercier une fois de plus la merveilleuse équipe de Sinjiya-ton qui m’a accueilli si chaleureusement tout au long de mon stage et lors de ma seconde visite.
I ni ce !"
Juliette
Merci Juliette pour cet émouvant témoignage. 
Vous serez toujours la bienvenue à Dalibougou !

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23 mars 2017

12 ans plus tard... un anniversaire fêté dignement à Dalibougou !!!

Ne jamais oublier... 


Cette année, après un dîner partagé avec le patriarche, Mamadou Touré, 
Bintou, Gaoussou, Mehr, Guet, Onyx, Ousmane et Arsenal
ont animé devant leurs cadets, une conférence sur leurs parcours. 
7 jeunes parmi les anciens pensionnaires de Dalibougou,
7 tranches de vie.
Ces partages d'expérience servent toujours de repères, de modèles, de conseils et de sources de motivations à l’auditoire. 


Plus tard, les anciens se sont retrouvés en petit comité, afin de partager un bon gâteau d’anniversaire.

L'aventure continue !
Le cercle des anciens pensionnaires, comme des nouveaux, s'élargit…