Dalibougou



29 mars 2014

Scène de vie musicale à Dalibougou

Petit mot de Marilou accompagnant ce joli film, petit voyage musical avec les enfants de Dalibougou :
"ce n'est pas sans "émotion " que je vous joins le lien du premier petit film suite à mon voyage. 
D'avoir travaillé sur ces images m'a fait très plaisir et a ravivé de bons souvenirs en attendant la suite du projet."

À vous de cliquer :
https://www.youtube.com/watch?v=ySENsIrfH_I


L'ami de Marilou, le Djembéfola* "Petit Adama Diarra", est allé rencontrer les jeunes dans le cadre du projet "Yassa, Pourquoi Yassa".
Une remise à neuf des instruments** et un travail de formation va être mis en place.
À suivre…
À très bientôt Petit Adama Diarra et Marilou !

* Celui qui fait parler le djembé
**Ces instruments avaient été offerts en 2011 par l'association Ludafrick qui, avec Dimitri Puissant, avait initié les enfants à la Batukada., pour leur plus grand plaisir et pour le nôtre!

23 mars 2014

Élisabeth, psychologue, de retour à Dalibougou

C’est avec bonheur que j’ai retrouvé les enfants de Dalibougou en Décembre 2013.
C’est mon troisième séjour !!!
Je suis psychologue clinicienne et psychanalyste et à la demande de Mamadou Touré, j’ai essayé d’apporter mon aide aux enfants qui ne peuvent pas intégrer l’école à l’extérieur de Dalibougou et auxquels il faut donner  une instruction et des soins appropriés.
À chacun de mes séjours, j’ai fait avec les enfants des ateliers de peinture et de dessin, ils en ont été très contents mais cela n’a pas pu être suivi après mon départ.
Cette année, en arrivant, j’ai fait la connaissance de Kassim, l’instituteur de Dalibougou qui est aussi psychologue.
Avec Kassim et Sabah (stagiaire), nous avons fait un atelier modelage chaque jour avec les enfants. 
Cela a été génial, les enfants ont été très enthousiastes et nous ont montré des talents insoupçonnés.
Grâce à la motivation de Kassim et avec l’appui de Mamadou, nous avons transformé le « soutien scolaire » en véritable école en s’appuyant sur les principes des pédagogies actives et de la psychothérapie institutionnelle, des principes que l’on peut résumer ainsi ; 
une école où les enfants s’épanouissent et acquièrent une instruction.
Cette école existe maintenant et les enfants qui y sont intégrés et sont très contents « ils vont à l’école comme les autres ».

Kassim avec sa petite classe (secondé par Sadio et Malick, stagiaires)

Maintenant il faut soutenir cette action dans le temps et la faire évoluer, aussi les stagiaires et bénévoles : enseignants, travailleurs sociaux ou psychologues sont les bienvenus, s’il veulent se former et tirer un enseignement de cette structure qui s’est créée à l’initiative d’un professionnel  malien.